Les nouvelles énergies vertes se développent d’une façon réjouissante. Particulièrement les éoliennes qui produisent de l’électricité à des prix très intéressants. Les nouvelles éoliennes du nord de l’Allemagne produisent actuellement de l’électricité à des prix concurrençant la production hydraulique en Suisse.
Cette nouvelle puissance a provoqué un lobbying effréné par les anciens grands groupes industriels de l’énergie. En premier lieu celui de l’énergie nucléaire, mais aussi des pétroliers qui nous racontent maintenant que les États-Unis seront bientôt le plus grand exportateur de pétrole et que l’or noir va prochainement baisser de prix, ceci grâce à l’exploitation des schistes bitumineux. On omet bien sûr de nous parler de l’extrême impact écologique de l’exploitation de ces roches.
J’ai été impressionné par le travail de ces groupes en tapant sur Google : éoliennes Tramelan. Dans les deux premières pages j’ai trouvé de nombreux sites de pseudo informations d’adversaires des éoliennes.
La désinformation et la manipulation intellectuelle représentent le plus grand danger pour la démocratie.
Des industries du XIXe siècle profitent aussi de cette désinformation et de la RPC pour placer encore quelques turbines dans des endroits restés sauvages et dont la rentabilité énergétique est insuffisante sans une garantie financière apportée par la RPC.
Ces nouvelles micro-centrales hydrauliques produisent de l’électricité plus chère que les éoliennes modernes.
Dans le cas de Crémines (La Rauss), la production sera de l’ordre de 1/10ème de la production d’une éolienne moderne est plus chère que l’électricité des éoliennes suisses. Cette micro-centrale asséchera à 80 % un torrent jurassien d’une rare beauté.
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- débit lors de la photos : environ 300 l/sec débit restant avec la centrale : 65 l/sec
Les offices cantonaux bernois concernés soutiennent ce projet au nom de l’intérêt public. Ils ne répondent pas aux nombreuses inexactitudes de la décision globale que j’ai relevées lors de mon opposition.
Ces offices sont pourtant sous la direction de l’économie publique présidée par Monsieur Andreas Rickenbacher, ancien président de la section Seeland de Pro Natura.